mardi 29 décembre 2009

Convoyage de DL à la ROCHELLE


Nous sommes le jeudi 10 décembre, il est 8 heures, DL et UC sont prêts à partir, la MTO sur SAINT ANDRE est bonne, voire excellente.

Ce n’est pas le cas à La ROCHELLE, bouché d’après MTO France, alors on ne part pas.

Pourtant ça nous démange de voler un et on décide une première destination CHARTRES, à trois. Michel fait l’aller, je fais le retour.

Il est 11H30, on décide d’aller se poser à DEAUVILLE pour déjeuner.

Décollage, on monte un peu, contact avec ÉVREUX, transpondeur 7035, puis avec DEAUVILLE 5325, on nous engage à une directe sur la 30, Michel se pose comme un chef. Au contrôle ou nous réglons la taxe d'atterrissage, on nous informe que le restaurant est fermé, pas de cuisinier.

Déception, mais il y a LE HAVRE tout proche.




Décollage vers LFOH, contact avec LE HAVRE sur 120.35.

On est à ED (Pont de Normandie)Le Havre nous dit de rappeler V.A. main droite pour la 23.

Ça nous fait passer le long de l’estuaire de la Seine. Pourquoi décident-t-on d’aller tout droit en obliquant un peu à droite, sans prévenir le contrôle du Havre… et de se présenter en base main gauche 23 ??

Quand enfin on contacte la tour et que l’on donne notre position il nous est répondu "vous auriez du m'appeler avant", rappelez base.

Posé avec léger vent de travers, roulage vers le parking, "pour quitter", moteur coupé. Après un passage dans le club où nous ne trouvons personne, on se dirige vers le restaurant installé dans l’aérogare, il est 14 heures, restaurant fermé, plus de pain...

Retour vers LFFD à 4500 ft au-dessus d’une couche de nuages assez soudés mais avec des trous pour descendre.

On se pose et quelques instants après avoir refait le plein, nettoyé et rangé la machine, coup de téléphone de la BA 105 ou un LIEUTENANT-COLONEL fort aimable demande à parler au pilote ayant posé le Cessna 172 à LE HAVRE.

Michel prend l'écoute et on lui dit qu'une ZIT a été survolée à telle heure, qu'il s'agit d'une infraction passible d'une peine d'amende et de prison. Pas fiers, on plonge sur la carte pour voir ou est l'erreur et l’on constate que la faute est bien là, on a coupé un peu court en survolant la ZIT autour du HAVRE.

Consternés, mais pas longtemps, le LT Colonel rappelle et nous informe qu'il est intervenu et qu'il n'y aura pas de poursuites. Soulagement, merci mon Colonel.



Mais DL est toujours dans le hangar.



Rendez-vous est pris pour le lendemain matin 8 heures précises.

En me levant, je jette un coup d’œil par la fenêtre et ce que je vois ne me réjoui pas vraiment, brouillard. Vers 9 heures, nous sommes tous présents et attendons.

A la ROCHELLE c’est le ciel bleu, la situation s’est inversée par rapport à hier.

Le décollage ne peut intervenir que vers 11H30 dernier délai si on veut être rentrés avant la nuit.

DL décolle en premier, monte au niveau 45 avec Alain HARD aux commandes.

Nous le suivons de près et le dépassons allègrement en montant vers 3000 ft juste au-dessus de la couche.

Le vent est fort, la vitesse d’U.C. n’a jamais été aussi élevée et le temps de vol bloc/bloc 1H40.

La transaction ayant été bien préparée se fait rapidement, nous avons un petit creux, mais le restaurant situé sur le terrain est fermé évidemment, décidemment ce n’est pas de chance.

Le vent qui était notre allié à l’aller joue désormais contre nous, et nous arrivons juste avant la tombée de la nuit à LFFD.

1 commentaire:

  1. Bravo pour la ZIT, elle n'est pas nouvelle...
    Le piston marche bien hihihi

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