L'équipe de parachutistes FLYTANDEM est venue comme prévu, samedi 1er mai et dimanche 2 mai à notre club de Saint André.

Comme j'ai assuré la permanence de 48 heures et que l'équipe est très sympathique, j'ai fait copain-copain avec Stéphane, Moniteur-Directeur des vols, qui m'a proposé, à brûle-pourpoint de combler une place disponible, pour sauter en tandem.
J'y va-t'y, j'y va t-y pas? Comment vont réagir mon coeur, mes oreilles...? j'y va!
Le temps d'enfiler une combinaison, m'harnacher d'un parachute et me voilà assis dans le beau Pilatus, à coté du pilote, à la place du deuxième manche disparu, serré comme un hareng avec les autres partants et les moniteurs.

Montée rapide à 4 000 mètres: je déglutis tant et plus pour me déboucher les oreilles et respire très fort... A peine un coup d'oeil au paysage, pourtant splendide dans le ciel morcelé et ... vient le moment des sauts: sauts libres jusqu'à 2 000 mètres, puis déclenchement du parachute.
J'étais en n°4, la porte latérale coulissante du Pilatus est béante, attirante, mais effrayante... 3 tandems sautent, sans problème et disparaissent en un clin d'oeil.
N°4 en position! Stéphane me place, me pousse un peu et c'est parti, tout recroquevillé...

Un moment de panique, accentué par la traversée d'un nuage, une impression que je n'oublierai jamais (on est dans du coton et sans aucun point de repère: du VSV sans aile, ni carlingue, quoi), même si ensuite la vue de la planète, après le choc d'ouverture du parachute, est admirable, dans un bruissement de l'air.

L'atterrissage ne me faisait pas peur, car Stéphane m'avait répété 10 fois que c'était le Moniteur qui pilotait tout et qu'on arrivait en douceur, à 2 kilomètres heure.
Et c'est ce qui s'est passé: j'ai tout juste posé les pieds par terre, comme en marchand.
Heureusement qu'il n'y avait pas de photographe prévu à l'arrivée, car j'aurais été obligé de vous avouer que... finalement, je n'ai pas sauté!
Jean Paul BRIAUMONT
Vice-président
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